| ![]() ![]() ![]() ![]() AÉMÈRE, AHÉMÈRE, adj. RELIG. Saint aémère. Saint qui n'a pas de fête spéciale dans l'année liturgique, le jour de sa mort étant inconnu : En vain j'ai supplié tous les saints aémères
Aucun n'a consacré mes doux pains sans levain
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G. Apollinaire, Alcools,L'Ermite, 1913, p. 101. Prononc. ET ORTH. − Dernière transcription ds Gattel 1841 : a-é-mè-re. − Rem. Ac. abr. 1832 : ,,aémère, mieux : ahémère`` (cf. aussi Ac. Compl. 1842. Lar. 19eet Lar. 20equi, s.v. aémère, renvoie à ahémère); Land. 1834 : aemère, et non æmère. Cette dernière orth. est sans doute due à une mauvaise lecture. Étymol. ET HIST. − 1823 (Boiste).
Formé sur le rad. du gr. η
̔
μ
ε
́
ρ
α « jour » et en partic. « jour de la naissance » (Diogène Laerce, 4, 41 ds Bailly) ou « jour de la mort » (Sophocle,
Œdipe Roi, 1529, ibid.). Boiste définit le mot par réf. au jour de la naissance (au ciel?); les autres lexicographes le définissent par réf. au jour de la mort (commémoration du martyre); préf. a-2*. BBG. − Boiss.8. − Prév. 1755. |