| ![]() ![]() ![]() ![]() AHOGUÉ, ÉE, adj. Arg. Étouffé : Et tout d'un coup ... le Petit-Doux se laissa choir, ahogué par la viande dense et lourde [la chair du homard dont il s'était gavé].
J. Richepin, Truandailles,1891, p. 241. Étymol. ET HIST. − 1891, supra.
Terme dont le phonétisme indique l'orig. gasconne. Du lat. ŏffōcare « étouffer, suffoquer » (attesté dep. Florus ds Forc. 1864-1926; dér. de faux-cis, plur. fauces « gorge »), demeuré dans la partie sud du domaine gallo-rom. sous la forme dissimilée *affocare : Poitiers, Civray affougé « se dit du feu qui ne peut s'allumer parce qu'il manque d'air » (quond l'feu é affougé, le bois brûle à l'étouffade) ds Lalanne, Gloss. pat. poit., 9b; Centre affouer « étourdir » ds Jaub. t. 1 1855, p. 50; a. prov. afogar « étouffer » attest. isolée ds Rayn. t. 3, p. 346 b; prov. ahoc « chaleur étouffante » ds Mistral t. 1 1879; Guyenne ahouguieu « étouffant » ibid., voir Thomas, Poitevin afouger ds Romania, t. 34, pp. 187-189. |