| ![]() ![]() ![]() ![]() AGRAFÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de agrafer*. II.− Adj. Qui est agrafé, attaché, fixé au moyen d'agrafes. A.− Lang. cour. : 1. Chez nous, par exemple, toutes les révolutions de nos mœurs ne se retrouvent-elles pas dans celles de nos habits? Sous les premières races, Charlemagne, qui nous apparaît avec ses cheveux coupés carrément sur le cou, sa tunique de laine brodée en soie, son manteau de peau de mouton agrafé à la manière des empereurs romains, et sa chaussure en forme de cothurne, ne nous donne-t-il pas l'idée de la barbarie, unie à quelques souvenirs d'une haute civilisation?
V. de Jouy, L'Hermite de la chaussée d'Antin,t. 4, 1813, p. 261. 2. Au Trocadéro, Berthe ne s'en faisait pas. Agrafée, boutonnée dans son long fourreau de toile grise (...), Berthe passait toutes les heures de son service en train de lire...
B. Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 388. B.− Emplois techn. : 3. La partie postérieure [du tube (...)] reçoit un système d'amorçage comprenant une amorce agrafée dans son couvre-amorce et un marteau traversé par une goupille.
Capitaine Alvin, Leçons d'artillerie,Matériel, 1908, p. 82. 4. ... les feuilles [de zinc] sont agrafées entre elles de bas en haut du comble.
E. Robinot, Vérification, métré et pratique des travaux du bâtiment,t. 4, 1928, p. 54. 5. Les réservoirs [d'avions] en cuivre sont rivés ou (...) agrafés et soudés, le glacis de soudure assurant l'étanchéité.
J. Guillemin, Précis de construction, calcul et essai des avions et hydravions,1929, p. 211. STAT. − Fréq. abs. litt. : 43. |