| AGITANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de agiter*. II.− Adj. Qui provoque de l'agitation. A.− MÉD. [En parlant d'une maladie] Qui provoque un tremblement. Paralysie agitante. Ancien nom de la maladie de Parkinson : 1. Il est difficile d'établir entre ces dernières constatations histologiques et la paralysie agitante une relation de cause à effet.
Harvier ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine,fasc. 8, 1920-1924, p. 254). 2. Je le vois encore arriver, rouge de confusion et les mains secouées par un commencement de paralysie agitante.
H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 96. 3. Cette maladie a été décrite pour la première fois en 1817 par le médecin anglais Parkinson et se rapportait à une affection survenant chez les gens âgés atteints de tremblements et de raideurs articulaires, d'où le nom de paralysie agitante qui lui a été décerné par Parkinson lui-même. À cette affection, on attribuait une origine endocrinienne et certains médecins la considéraient même comme une névrose.
Quillet Méd.1965, p. 347. B.− Au fig. : 4. Je mène une vie bête et sottement agitante. Trop de courses, trop de voitures, trop de dîners!
G. Flaubert, Correspondance,1877, p. 322. 5. ... pour comprendre l'état d'âme si singulier de Renan à cette époque, il nous faut nous souvenir que dès ses premières démarches, il rencontra « ce catholicisme agité et agitant, superficiel et matériel, fiévreux, avide de profiter de tous les bruits, de toutes les vogues et de toutes les modes du temps » − et qui marque le début du modernisme libéral.
H. Massis, Jugements,t. 1, 1932, pp. 28-29. 6. Il suffit de susciter en soi-même un état intense pour être libéré de l'importunité agitante du discours ...
G. Bataille, L'Expérience intérieure,1943, p. 175. Prononc. : [aʒitɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. STAT. − Fréq. abs. litt. : 501. Fréq. rel. litt. : xixes. a) 583, b) 960; xxes. : a) 890, b) 582. |