| ![]() ![]() ![]() ![]() AGATHINE, AGATINE, subst. fém. ZOOL. Genre de mollusques terrestres, principalement originaire de Madagascar et des îles de l'Amérique, de l'ordre des gastéropodes pulmonés, à forme allongée et de couleur irisée : 1. On trouve un poumon dans les gastéropodes terrestres, ou dans ceux des aquatiques qui ont besoin de venir à la surface de l'eau pour y respirer l'air. Les principaux genres où on le remarque, sont le colimaçon helix, la limace, le testacelle et la parmacelle parmi les terrestres; il est à présumer qu'il y en a aussi un dans l'agatine zèbre, à qui l'on attribue le même genre de vie; ...
G. Cuvier, Leçons d'anatomie comparée,t. 4, 1805, p. 423. 2. Les colymacées. Hélix, hélicine, bulime, amphibulime, agathine, maillot.
J.-B. Lamarck, Philosophie zoologique,t. 1, 1809, p. 320. Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Seule transcription ds Land. 1834 : ɑ-gɑ-tine. 2. Forme graph. − Cf. supra, et Ac. Compl. 1842 : agathine; Besch. 1845 : agatine. Lar. 19eécrit : agathine ou agatine (cf. aussi Ac. abr. 1832 et Nouv. Lar. ill.). Guérin 1892 enregistre concurremment : agathine, agatine, aghatine. Pour les 2 premières formes, cf. agathe, agate; la 1reest influencée par l'étymon gr. α
̓
γ
α
θ
ι
́
ς, la 3epar l'étymon α
̓
χ
α
́
τ
η
ς. Étymol. ET HIST. − 1799 zool. lat. sc. achatina (Lamarck d'apr. Neave, Nomenclator Zoologicus, s.v.); 1809 agathine, supra ex. 2.
Prob. dér. du gr. α
̓
χ
α
́
τ
η
ς (fr. agate/agathe*), en raison des vives couleurs de sa coquille; suff. -ine*. La forme lat. sc. achatina rend peu vraisemblable l'étymon gr. α
̓
γ
α
θ
ι
́
ς « faisceau » (Besch. 1845), qui peut tout au plus avoir favorisé la graphie -th-. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Boiss.8. |