| ![]() ![]() ![]() ![]() AFFLATTER, verbe trans. Arch. Caresser : [La Guibal à Robespierre son amant qui lui reproche son perroquet :] il est tricolore, mon ami; et en même temps elle l'afflattait d'un petit soufflet sur la joue; là-dessus il s'est apaisé.
[L.-F. L'Héritier], Mémoires pour servir à l'hist. de la Révolution française, par Sanson, t. 2,1830, p. 293. Étymol. ET HIST. − Déb. xves. aflater « caresser » (Al. Chartier, Poés., p. 714 ds Moisy 1885 : Fortune fait, par sa roue qui tourne, De richesse reluire et resplendir Ceux qu'elle veut aflater et blandir). − 1611, Cotgr.; demeuré en usage dans les dial. spéc. le pic. (Corblet 1851, p. 259), le norm. (Moisy 1885, p. 12), les dial. du Centre (Jaub. t. 1 1855, p. 48, sous la forme affiatter), d'où l'emploi de 1830, supra.
Dér. de flat(t)er* « caresser »; préf. a-1*. |