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AFFILIÉ, ÉE, part. passé et subst.
I.− Part. passé de affilier*.
II.− Emploi subst. Personne associée à un groupement, avec participation à certains devoirs et à certains droits. Synon. adhérent, initié :
1. On ne tint point conseil en règle dans cette dernière résidence; les intimes et les affiliés au secret furent seuls assemblés. M. de Talleyrand, nous ayant devancés, prit langue avec ses amis. F.-R. de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 2, 1848, p. 626.
2. − Je serai la main vengeresse, continua le vicomte, qui poursuivra sans relâche les mystérieux ennemis de la société; cette association, dont vos agents n'ont pu découvrir le lieu de réunion, les statuts, les chefs et les affiliés, je la démasquerai, moi... P.-A. Ponson du Terrail, Rocambole,t. 2, Le Club des valets de cœur, 1859, pp. 26-27.
3. Ces assassins de Dréard étaient-ils vraiment des apaches et des souteneurs, ou bien des affiliés de la secrète conjuration devinée à la cour d'assises? P. Bourget, Nos actes nous suivent,1926, p. 130.
Rem. 1. Signalé pour la première fois comme subst. ds Ac. 1835. 2. Le cont. notamment des ex. les plus anc. exprime fréquemment une idée de mystère, de secret, dans la tradition des conjurations et des complots, ou au contraire des ordres relig. D'où les syntagmes : un affilié, des affiliés à un complot, à une bande; à un ordre religieux.
Spéc. Vocab. du compagnonnage :
4. Menuisiers du Devis de Liberté ou Gavots. Cette société était autrefois fort nombreuse (...); ceux qui n'étaient pas encore reçus se nommaient affiliés. E. Martin Saint-Léon, Le Compagnonnage,1901, p. 89.
Prononc. : [afilje]. Enq. : /afilie1/.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 110.