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AFFECTANT, ANTE, part. prés., adj. et subst.
I.− Part. prés. de affecter*.
II.− Emploi adj. (correspond à affecter2).
A.− Vx. ,,Qui affecte, qui touche, qui cause de la peine.`` (Littré). Récit très affectant (Littré), histoire affectante (Nouv. Lar. ill.).
B.− (Cause) affectante. (Cause) qui affecte un organe de manière à le pousser à produire quelque chose :
1. J'espère prouver que cet effet qui constitue le sentiment ou la sensation, résulte évidemment d'une cause affectante qui excite une action dans toutes les parties du système d'organes spécial qui y est propre... J.-B. Lamarck, Philosophie zoologique,t. 2, 1809, p. 146.
2. Ce n'est que par un véritable prestige que chaque partie de notre corps, considérée isolément, nous paroît sensible; car c'est notre être en entier qui sent, ou plutôt, qui subit un effet général, à la provocation de toute cause affectante qui y donne lieu; et comme cet effet se rapporte toujours à la partie qui fut affectée, nous en recevons dans l'instant la perception... J.-B. Lamarck, Philosophie zoologique,t. 2, 1809p. 252.
III.− Emploi subst. masc., PHILOS. (cf. affecter2). Celui qui subit l'action. Anton. l'affecté :
3. Le temps est « affection de soi par soi » : celui qui affecte est le temps comme poussée et passage vers un avenir; celui qui est affecté est le temps comme série développée des présents; l'affectant et l'affecté ne font qu'un, parce que la poussée du temps n'est rien d'autre que la transition d'un présent à un présent. M. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception,1945, p. 487.
Prononc. : [afεktɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t].
STAT. − Fréq. abs. litt. : 324. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 388, b) 452; xxes. : a) 706, b) 378.