| ![]() ![]() ![]() ![]() AFF2, subst. fém. Arg. Mauvais coup, vol; au plur. menstrues : (...) ce mot, relevé déjà par Vidocq, est certainement originaire de la langue des voleurs, où il désigne vol ou crime en voie d'exécution; maquiller une aff : comploter un mauvais coup; marroner une aff : manquer un vol; amunche d'aff : complice (Delesalle); cf. l'exemple cité par Larchey d'après La Patrie, 2 mars 1852. − Au pluriel, aff − affaires : menstrues, appartient à l'argot des petites dames (Delvau).
H. Kjellman, Mots abrégés et tendance d'abréviation en français,1920, p. 33. Rem. Attesté ds Nouv. Lar. ill., Lar. 20eet Lar. encyclop. Étymol. ET HIST. − 1837 arg. aff, de même sens que l'arg. affaire c.-à-d. « vol, mauvais coup » (Le Vocab. de Vidocq, Dict. arg. s.v. aff ds Sain. Sources Arg. t. 1 1912, p. 110 : Aff, affaire; cf. pontes pour l'aff; pour l'aff, par dérision); 1852 arg. maquiller une aff « comploter un mauvais coup » (Lettre d'un malfaiteur d'après le journal La Patrie, du 2 mars 1852 ds Sain., loc. cit. t. 2 1912, p. 194 : Quant à moi, je maquille une aff, après laquelle j'espère me débiner pour m'éloigner de la rousse).
Aff « vol, mauvais coup » (dans ce sens la forme la plus fréq. ne comporte pas de e final, contrairement à affe1*), obtenu par apocope, procédé fréq. en arg., à partir de l'arg. affaire « id. ». |