| ![]() ![]() ![]() ![]() AFFÛTAGE2, subst. masc. Action d'aiguiser (un outil; cf. affûter3) : 1. L'affutage des socs est une opération indispensable quand le tranchant s'est émoussé...
T. Ballu, Machines agricoles,1933, p. 5. 2. De plus, elle (la machine) possède un dispositif d'affûtage permanent du ruban de scie en cours de travail, par le moyen de deux meules rotatives conjuguées et commandées par le moteur de commande général de la machine.
J. Bérard, J. Gobillard, Cuirs et peaux,1947, p. 105. Prononc. : [afyta:ʒ]. − Rem. Land. 1834 donne 2 graph. et 2 possibilités de prononc. − affustage transcrit : ɑ-fu-ce (u = [y]); − affutage transcrit : -futaje (j = [ʒ]). Enq. : /afytaʒ/. Étymol. ET HIST. − 1. 1421 artill. afustaige « action de mettre en batterie un canon » (Compt. de Nevers, CC 27, fo30 vo, A. mun. Nevers. ds Gdf. Compl. : Es charpentiers, pour l'afustaige des bombardes de la ville); n'est plus usité dans ce sens d'apr. Ac. 1835; 2. 1680 menuis. (Rich. : Afustage... Toute la fourniture d'outils nécessaires pour travailler); 3. 1752 technol. (Trév. : Affûtage. Il se dit dans le métier de Chapelier, de la façon que l'on donne à un vieux chapeau); 4. (ibid. : Affûtage, signifie aussi la façon que l'on donne aux outils tranchans, en les passant et aiguisant sur le grès, pour les faire mieux couper).
Dér. de affûter*; suff. -age*. BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Chesn. 1857. − Jossier 1881. − Lar. mén. 1926. − Poignon 1967. |