| ![]() ![]() ![]() ![]() ADORÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. I.− Part. passé de adorer*. II.− Emploi adj. Adoré de. Un père adoré de ses enfants. Un maître adoré de ses élèves (Ac. 1878). III.− Emploi subst., dans la lang. de la passion amoureuse, quelque peu fam. : 1. Aie bien du courage, mon adorée, nourris bien ta petite Didine, qui n'est pas plus ange que toi, donne-lui une ou deux dents pour mon retour, embrasse-la mille fois, embrasse mon excellent père et son excellente femme, je ferai la même commission pour toi dans le même moment à Paris.
V. Hugo, Correspondance,1825, p. 406. 2. Il lui disait : « Mathilde, ma chérie, mon adorée, mon amie, mon ange, entrons chez vous. Il est minuit, nous n'avons rien à craindre. Allons chez vous; je vous supplie. »
G. de Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Le Mal d'André, 1883, p. 383. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1271. Fréq. rel. litt. : xxes. : a) 3 104, b) 2 056; xxes. : a) 1 406, b) 808. |