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ACROCÉRAUNIEN, IENNE, adj. et subst. masc. plur.
GÉOGR. (ANC.) Monts acrocérauniens, montagnes acrocérauniennes. Chaîne de montagnes de l'ancienne Grèce (aujourd'hui monts de la Chimère) :
1. Acrocérauniens. (...) Montagnes d'Épire que leur hauteur expose à être souvent frappées de la foudre... Ac. Compl.1842.
P. ext., rare. [Qualifie des montagnes] Fréquemment frappé par la foudre :
2. ... elle était avide d'explications. Rien ne lui échappait; les nouveautés la frappaient et la jetaient dans des contes où son imagination s'enfonçait sans s'arrêter. Un palikare, qui montait à bord, se balançant sur les hanches de cet air arrogant et vainqueur particulier aux Albanais, suffisait pour transporter son esprit dans ces montagnes acrocérauniennes dont son mari lui racontait, à ce propos, les pittoresques horreurs. J.-A. de Gobineau, Nouvelles asiatiques,La Vie de voyage, 1876, p. 294.
Prononc. − Dernière transcription ds Barbeau-Rhode 1930 : akʀ ɔsero'njε ̃.
Étymol. ET HIST. − Début xviiies. [1708?] adj. et subst. par ell. de monts, géogr. anc. « épithète ou nom donné à des montagnes d'Épire, parce que leurs hauts sommets sont souvent frappés de la foudre » (T. Corneille, Dict. universel géogr. et hist. ds Trév. 1752 s.v. : Les monts Acrocérauniens sont des bras du Pinde que quelques-uns disent être appellés Monts du Diable). Empl. comme synon. de acrocéraunes, il supplante ce terme dès le mil. du xviiies. (cf. Trév. 1752 s.v. acrocérauniens, subst. masc. pl.) et reste seul attest. aux xixeet xxes., gén. comme adj. Dér. de acrocéraunes, empr. au lat. acroceraunia « id. », du gr. α ́ κ ρ ο ν « sommet » et κ ε ρ α υ ν ο ́ ς « foudre » (Pline, Hist. nat., 3, 145 ds TLL s.v. acr-, 429, 21 : montes Acroceraunia quibus... Europae determinavimus sinum); suff. -ien*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.