| ![]() ![]() ![]() ![]() ACHETABLE, adj. Rare. Qui peut être acheté. A.− [En parlant de choses] :
1. Il ne faut pas attendre de cette tourbe aristocratique ou plébéienne autre chose qu'un immense désir de fournir, par n'importe quels moyens, de la matière achetable, c'est-à-dire des papiers capables de satisfaire l'acheteur.
G. Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 278. B.− [En parlant de pers.] :
2. Regardez-moi bien et tournez autour de moi.
Pesez-moi, mesurez-moi. Prenez-moi le pied comme à un cheval et examinez-moi les dents.
Et, considérant tout, calculez
Si
La masse achetable de moi-même constitue le profit
Qu'a vanné votre très sage sas.
P. Claudel, Tête d'or,2eversion, 1901, p. 234. Prononc. : [aʃtabl̥]. Étymol. ET HIST. − Fin xives. (Glos. Aalma, B.N., lat. 13 032, éd. Roques, Recueil gén. des lex. fr. du Moy. Âge, 1936, II, 117 : emax, emacis : achetables); 1550 « que l'on peut acheter »; (en parlant de pers.), achaptables, J. Le Blond, trad. de Th. Morus, L'Isle d'Utopie, L. II, 53 rods Hug. s.v. : Par multitude de pecune souvent les ennemis mesmes sont achaptables).
Dér. de acheter*; suff. -able*. Var. achaptable, de l'anc. forme achater. STAT. − Fréq. abs. litt. : 3. BBG. − Bar 1960. |