| ![]() ![]() ![]() ![]() ACÉPHALIE, subst. fém. A.− ANAT.-TÉRATOLOGIE. État anatomique normal ou tératologique, consistant dans l'absence totale ou presque totale de tête (cf. acéphalé A). − Au fig., néol. d'aut., iron. : Je hausse les épaules quand les aveugles parlent de la dureté d'âme des Goncourt, de l'impassibilité de X., de l'acéphalie d'Huysmans, etc.
P. Valéry, A. Gide, Correspondance,lettre de P. V. à A. G., sept. 1891, p. 126. B.− VERSIF. ANC. ,,Chute, par syncope, d'une syllabe initiale dans un élément rythmique ou un vers.`` (Lar. encyclop.). Étymol. ET HIST. − [1823, Fr. mod., 37, p. 36, sans attest.]; 1836 zool., Land. s.v. : acéphalie, absence totale de la tête.
Dér. de acéphale* 4, terme zool.; suff. -ie*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Höfler (M.). Une Source négligée de Landais et des Compléments au Dictionnaire de l'Académie française. Fr. mod. 1969, t. 37, p. 35-40. − Littré-Robin 1865. − Springh. 1962 (s.v. acefalia). |