| ![]() ![]() ![]() ![]() ACCUEILLEMENT, subst. masc. Arch., inus. Action d'accueillir (accueil) et état qui en résulte pour celui ou ce qui est accueilli : L'incarnation, vue de ce côté, l'insertion, cette insertion cardinale, apparaît ainsi comme un accueil, comme un accueillement. Comme un recueillement de l'éternel dans la chair, comme achèvement d'une série charnelle, comme un couronnement d'une race charnelle, et non seulement comme une histoire arrivée à la chair, et à la terre, mais comme le couronnement, comme l'aboutissement d'une histoire arrivée à la chair, et à la terre.
Ch. Péguy, Victor-Marie, comte Hugo,1910, p. 733. Étymol. ET HIST. − 2emoitié xiiies. judéo-fr. acoilement « recueil » (Ms. hébr. Oxford, Bodl. Library 1466, 4 ds Lévy, art. 19); apr. 1432 accueillement « accueil » (H. du ch. Paris et de la belle Vienne, fo27 vo, Perrin ds Gdf : Qui lui fist bel et grant accueillement), attest. isolées; repris par Péguy.
Dér. du rad. de accueillir* I 3; suff. -ement*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. |