| ACCOUDEMENT, subst. masc. 1. Vieilli. Action de s'appuyer sur le coude; position d'une personne accoudée. − P. méton., littér. Personne accoudée : Il [Coriolis] fixait d'un trait (...) la paresse d'un accoudement sur un banc de jardin public...
E. et J. de Goncourt, Manette Salomon,1867, p. 315. 2. MILITAIRE : a) [En parlant des fantassins] Position au coude à coude sur les rangs. Rem. ,,On dit dans le même sens, Tact des coudes.`` (Ac. Compl. 1842). b) Partie antérieure du parapet d'une tranchée, destinée à l'appui des coudes des tireurs. Rem. Attesté ds Lar. encyclop. et Lar. 3. Prononc. : [akudmɑ
̃]. Étymol. ET HIST. − 1. 1412 « lieu où l'on peut s'accouder, accoudoir » (Compt. de Nevers, cc 18, fo9 ro, A. mun. Nevers ds Gdf. Compl. : Gallendeis a .VII. quarreaulx acclavez sur les murs, et a accoudemens dessoubz u aura croisiees ainsi comme il appartient) seulement au xves.; 2. 1611 « action de s'appuyer sur les coudes » (Cotgr. : accoudement, m. a leaning on the elbow); à nouveau ds Littré; vieilli ds Besch. 1845; 3. 1835 terme milit. (Ac. Compl. s.v. : (...) état de rapprochement des soldats d'infanterie dans les rangs).
Dér. de accouder*; suff. -ment1*. |