| ![]() ![]() ![]() ![]() ACCOSTÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part passé de accoster*. II.− Emploi adj. A.− [En parlant gén. d'une pers.] Accosté de + subst.Qui a à côté de soi. 1. Fam. [Le compl. désigne une pers.] :
1. J'ai fait tout ce voyage accosté d'un brave notaire de province qui a son officine dans je ne sais plus quelle petite ville du midi, et qui va passer ses vacances à Bade, ...
V. Hugo, Le Rhin,1842, p. 350. 2. Au moment le plus solennel, le grand-prêtre, debout sur le dernier degré, devant le tabernacle, accosté à droite et à gauche de deux diacres ou pastophores, élevait le principal élément du culte, le symbole du Nil fertilisateur, l'eau bénite, et la présentait à la fervente adoration des fidèles.
G. de Nerval, Les Filles du feu,Isis, 1854, p. 652. 2. Vx. [Le compl. est un inanimé] :
3. Tout à coup, après avoir passé une vieille porte cochère du temps de Louis XIII, en pierres noires, accostée d'un grand puits revêtu d'un appareil de madriers, la voiture a débouché dans une petite place triangulaire entourée de maisons d'un seul étage blanchies à la chaux, avec deux arbres rabougris gardant une porte dans un coin.
V. Hugo, Le Rhin,1842, p. 24. 4. Le munster de Strasbourg a près de cinq cents pieds de haut. Il est de la famille des clochers accostés d'escaliers à jour.
V. Hugo, Le Rhin,1842p. 356. B.− HÉRALD. (accosté ou accoté). ,,Se dit de toutes les pièces de longueur mises en pal ou en bande, quand elles en ont d'autres à leurs côtés.`` (Grandm. 1852) : 5. L'écusson était accosté à droite d'un rameau d'olivier, à gauche d'une corne de daim.
V. Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 486. STAT. − Fréq. abs. litt. : 83. BBG. − Grandm. 1852. |