| ACCOMMODAGE, subst. masc. Action ou résultat de l'action d'accommoder : 1. Vieilli. [En parlant de la toilette ou coiffure d'une pers.] . 2. Rare. [Un mets] .
− Au fig. : « ... le hautbois représente le paysage ironique », jette un blagueur dans l'esthétique musicale de Zola, qui se met à parler longuement de sa toquade actuelle de faire un livret d'opéra en prose et de la belle et grande chose que pourrait en ceci produire l'union de la littérature et de l'art : « Oui, Zola, lui dis-je, vous êtes pour une bonne julienne fabriquée de ça et de ça! » − Pendant que (...) Daudet s'écrie que « la musique, pour les gens qui aiment vraiment la musique, » et la phrase est soulignée par une espèce de colère de la voix, « la musique est un art qui n'a pas besoin de l'accommodage d'un autre art, bien au contraire. »
E. et J. de Goncourt, Journal,juill. 1891, p. 121. Prononc. : [akɔmɔda:ʒ]. Étymol. ET HIST. − 1690 « apprêt que les cuisiniers donnent aux aliments » (Fur. s.v. : accommodage... quand on porte des viandes au cabaret, il faut en payer l'accommodage, les sauces, l'apprêt); 1690, Ibid. : travail ou salaire de ceux qui rhabillent, qui apprestent, qui accommodent quelque chose...; on a tant payé au tapissier pour l'accommodage des chambres, quand on a déménagé). − Trév. 1771; 1762 « arrangement d'une perruque, d'une chevelure », Ac. s.v. : ... Il s'emploie encore en parlant d'un Perruquier. Payer l'accommodage d'un Perruquier; vieilli.
Dér. de accommoder* III 3; suff. -age*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. |