| ACCALMÉE, subst. fém. A.− MAR. Apaisement momentané du vent et de la mer. Synon. accalmie qui, à la différence de accalmée, appartient à la lang. cour. et s'oppose à bonace « calme plat et durable ». Rem. Attesté seulement ds Besch. 1845 qui ne mentionne pas accalmie. − Loc. : nage à l'accalmée, vire à l'accalmée, vogue à l'accalmée (Besch. 1845). Rem. Will. 1831 forme les mêmes expr. avec le mot accalmie; ce sont des « commandements aux bateaux à rames et au cabestan ». B.− Au fig. Accalmie (cf. accalmie C) : Ferme ton cœur, ô mon aimée,
Voici la divine accalmée,
Le cœur a besoin de sommeil!
X. Privas, Chansons vécues,1903, p. 85. Prononc. − Seule transcription ds Passy 1914 : akalme. Cf. calmer. Étymol. ET HIST. − 1845 terme de mar., Besch. s.v. : accalmée (...) cessation ou plutôt diminution sensible et momentanée du vent et de la mer...
Dér. de calmer*, dans son accept. mar.; préf. a-*, suff. -ée marquant (l'entrée dans) une action ou l'état qui en résulte. |