| ACARNE1, subst. masc. ICHTYOL. ,,Poisson de mer de la figure et de la grandeur du rouget, mais blanc.`` (Ac. 1798). Rem. 1. Baudr. Pêches 1827 précise que acarne est le ,,nom que l'on donne parfois au spare-pagel``; Privat-Foc. 1870 note que l'acarne est aussi nommé pagre, pageau, pagel et Mont. 1967 considère que pagel en est la dénomination vulg. 2. Dumas 1873 mentionne un acarné ,,poisson du genre de la dorade, écailleux et de couleur blanche, mais lui ressemblant tellement qu'à Rome on le vend sous ce nom``. Prononc. − 1. Forme phon. − Dernière transcription ds DG : à-kàrn'. 2. Dér. et composés : acarnien. − Rem. Ac. abr. 1832 écrit : acarne ou acarnan'. Étymol. ET HIST. − 1751 « poisson de la famille des sparidés », Encyclop. t. 1 s.v. : Acarne s.m. (...) poisson de mer semblable au pagre & au pagel, avec lesquels on le vend à Rome sous le nom de phragolino, que l'on donne à ces trois especes de poisson (...); 1752-1771, Trév. s.v. acarnan ou acarne « id. ».
Empr. au gr. α
̓
κ
α
ρ
ν
α
́
ν, attesté comme nom de poisson (iiies. Athénée) désignant prob. le loup, forme voisine de α
̓
κ
α
ρ
ν
ω
́
ς, nom de poisson de mer (Callias), d'apr. P. Chantraine, Dict. étymologique de la langue grecque, Paris, 1968, s.v.
α
̓
κ
α
ρ
ν
ω
́
ς. BBG. − Ac. Gastr. 1962. − Baudr. Pêches 1827. − Dumas 1965 [1873] (s.v. acarné). − Mont. 1967. − Privat-Foc. 1870. |