| ACAPNIE, subst. fém. MÉD. Diminution causée par le séjour dans les hautes altitudes, du taux de gaz carbonique contenu dans le sang : À l'anoxhémie, A. Mosso oppose l'acapnie, c'est-à-dire l'insuffisance d'acide carbonique dans le sang par suite de la raréfaction de l'air.
Binet, Langlois ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-R. Roger, Nouveau traité de médecine,fasc. 7,1920-1924, p. 159). Étymol. ET HIST. − 1907 terme méd., Nouv. Lar. ill. Suppl. s.v.
Empr. au gr. α
̓
κ
α
π
ν
ο
́
ς « sans fumée »; cf. lat. acapnus « id. [en parlant du miel qu'on a recueilli sans chasser les abeilles par la fumée] » dep. Pline, Hist. nat., 11, 45 ds TLL s.v., 248, 67 : iniuriam fumi celerrime sentiunt mella vel minimo contactu roris acescentia, et ob id inter genera servatur quod acapnum vocant. Concurrencé par hypocapnie*, de même sens. BBG. − Garnier-Del. 1961 [1958]. |