| ÉLÉGANCE n. f. XIVe siècle, au sens figuré. Emprunté du latin elegantia, « goût, délicatesse, distinction ». ☆1. Harmonie d'une forme qui allie la grâce, la pureté des lignes et la simplicité. Élégance des contours, des proportions. Élégance d'une silhouette. Élégance d'un décor, d'un meuble, d'un édifice. Les œuvres de ce sculpteur ont plus d'élégance que de force. ☆2. Raffinement de la mise, aisance, naturel, distinction du maintien et des manières. Une femme d'une grande élégance. Il s'habille avec élégance, sans élégance. Une élégance discrète, sobre, de bon ton. Une fausse élégance, une élégance tapageuse. Par méton. L'élégance de sa toilette. Un costume dépourvu d'élégance. Au pluriel. Litt. Les élégances, les manifestations d'élégance. Il passe pour l'arbitre des élégances. ☆3. Spécialt. Choix heureux de mots et de tournures, d'où résultent la clarté du langage, l'aisance et la grâce du style. S'exprimer avec élégance. Une élégance sans affectation. Par anal. Clarté, simplicité et rigueur d'un raisonnement. L'élégance d'une démonstration. Résoudre avec élégance un problème difficile, une question ardue. ☆4. Fig. Qualité d'une personne qui est dépourvue de toute mesquinerie, qui fait preuve de délicatesse et de générosité. Élégance morale. Savoir perdre au jeu avec élégance. Il a eu l'élégance de retirer sa plainte. Ce procédé, cette attitude manque d'élégance. |