| ÉLOQUENCE n. f. XIIe siècle. Emprunté du latin eloquentia, « facilité à s'exprimer, talent de la parole ». ☆1. Art de bien parler, de persuader, d'émouvoir, d'entraîner par le discours. Parler avec éloquence, avec une éloquence naturelle. Des paroles pleines d'éloquence. Avoir le don de l'éloquence. Mercure était le dieu de l'éloquence. Il y eut longtemps des chaires d'éloquence dans les universités. Litt. Éloquence du cœur, sans fard, inspirée par la seule sincérité des sentiments. • Parfois en mauvaise part. Une éloquence verbeuse, grandiloquente. Déverser des flots d'éloquence. ☆2. Ensemble des procédés rhétoriques définissant un genre oratoire déterminé. L'éloquence de la chaire, du barreau, de la tribune. L'éloquence sacrée, judiciaire, politique. ☆3. Qualité de ce qui peut émouvoir, persuader, convaincre. Il y avait je ne sais quelle éloquence dans le ton de sa voix, dans l'expression de son regard. La physionomie, le geste ont leur éloquence. L'éloquence des faits. L'éloquence des chiffres. |