| ÉGOUT n. m. XIIIe siècle, esgoz, « conduit pour l'écoulement des eaux ». Déverbal d'égoutter. ☆1. Vieilli. Chute et écoulement des eaux ; eau qui s'écoule, s'égoutte. Il a recueilli l'égout de plusieurs sources. Spécialt. Écoulement des eaux de pluie. Il n'est pas permis de laisser tomber l'égout de ses eaux chez son voisin. Les égouts d'un toit. ☆2. BÂT. Vieilli. Dernière rangée de tuiles ou d'ardoises, placée en saillie du toit. Conduit permettant l'écoulement des eaux de pluie (on dit aujourd'hui Gouttière). ☆3. Conduit, généralement souterrain, par où s'écoulent les eaux de pluie et les eaux usées d'une ville. Les égouts de Paris. Le grand égout collecteur. Un rat d'égout. Bouche d'égout, ouverture pratiquée dans le caniveau d'une rue pour conduire les eaux de ruissellement dans l'égout inférieur. Regard d'égout, puits permettant la descente dans les égouts. Plaque d'égout, qui recouvre cet orifice. Tout-à-l'égout, système de canalisations qui fait passer dans l'égout toutes les vidanges des maisons et des édifices d'une ville, d'une agglomération. ☆4. Fig. Dépotoir, rassemblement d'objets immondes, cloaque ; lieu souillé par la corruption. Ce quartier est devenu l'égout de tous les vices. |