| ÉCURIE n. f. XIIe siècle, escuierie, au sens 1 ; XVIe siècle, au sens 2. Dérivé d'écuyer, car, dans les maisons princières, le service des chevaux leur était confié. ☆1. Anciennt. Train, équipage composé d'écuyers, de chevaux et de carrosses, appartenant à un prince, à un grand seigneur. La grande écurie, la petite écurie de la maison du roi. ☆2. Bâtiment destiné à loger des chevaux, des mulets, des ânes. Conduire les bêtes à l'écurie. La cour des écuries. Fig. et péj. Local en désordre et mal tenu. Sa chambre est une véritable écurie. • Expr. Sentir l'écurie, se dit du cheval qui retrouve des forces et accélère l'allure au fur et à mesure qu'il approche de l'écurie et, fig., se dit d'une personne qui se hâte à l'approche du but. Entrer dans une pièce comme dans une écurie, y entrer sans saluer les personnes présentes. C'est un cheval à l'écurie, se dit d'une chose qui oblige à des frais d'entretien hors de proportion avec son utilité. Nettoyer les écuries d'Augias, par allusion à un des travaux d'Hercule, assainir un endroit malsain, un milieu où règne la négligence ou la corruption. ☆3. Spécialt. Ensemble des chevaux de course appartenant à un même propriétaire. Son écurie lui coûte cher. • Par ext. Équipe engagée par une marque dans une compétition sportive. Iron. et péj. L'écurie d'une maison d'édition, d'une galerie d'art. |