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I. ÉCOUTE n. f.
XIe siècle, escute, « espion » ; XVe siècle, au sens 1. Déverbal d'écouter.
1. Lieu d'où l'on peut écouter sans être vu. L'écoute de la chapelle. Il y avait autrefois en Sorbonne des écoutes où se tenaient les docteurs désireux d'entendre, sans être vus, les disputes publiques.
2. Action d'écouter attentivement et, spécialt., d'épier, de faire le guet. MILIT. Surveillance, détection, par le son, de l'activité, des déplacements de l'ennemi. Poste d'écoute. Appareil d'écoute sous-marine, appareil permettant la recherche des sous-marins.
3. Action d'écouter une émission de radio, une communication téléphonique, etc. Être à l'écoute, écouter une émission radiophonique. Prendre l'écoute, se mettre à l'écoute. Heure de grande écoute. L'écoute d'une station, le public qui suit ordinairement ses émissions. Indice d'écoute, estimation, par sondage, de la proportion du public qui suit les programmes d'une station ou une émission déterminée. Table d'écoute, dispositif permettant de surveiller et d'enregistrer les communications téléphoniques à l'insu des interlocuteurs. Au pluriel. Écoutes officielles, autorisées par la justice. Écoutes sauvages, illégales. Par méton. Les écoutes, les enregistrements ou les résumés des conversations ainsi surveillées.
4. Expr. Être à l'écoute, aux écoutes de, être attentif à ce qui est dit. Fig. Être à l'écoute de l'actualité, de l'opinion publique. Avoir l'écoute de quelqu'un, être entendu par lui, avoir de l'influence sur lui.
5. En apposition. Sœur écoute, religieuse qui accompagnait au parloir une autre religieuse.
6. VÈN. Au pluriel. Les écoutes, les oreilles du sanglier.