| ÉCORCE n. f. XIIe siècle, escorce. Du latin scortea, « manteau de peau » (forme féminine de l'adjectif scorteus, « de cuir, de peau » ), employé métaphoriquement. ★I. BOT. ☆1. Tissu formant les couches cellulaires externes de toute tige ou racine chez les végétaux supérieurs, qu'ils soient ligneux ou herbacés. Cet arbre a l'écorce tendre, rugueuse, moussue. Dépouiller un arbre de son écorce. La filasse est faite avec l'écorce du chanvre. • Fig. Apparence. Ne pas s'arrêter à l'écorce des choses, des gens. • Prov. Il ne faut pas juger de l'arbre par l'écorce, il ne faut pas juger sur l'apparence. Entre l'arbre et l'écorce il ne faut pas mettre le doigt, voir Arbre. ☆2. Enveloppe épaisse de certains fruits. Écorce de melon, de citron. • Prov. Quand on a pressé l'orange, on jette l'écorce, après avoir tiré de quelqu'un tous les services qu'il pouvait rendre, on le rejette. ★II. Par anal. ☆1. GÉOL. L'écorce terrestre, les couches superficielles du globe terrestre. ☆2. ANAT. Écorce cérébrale, zone continue de substance grise, de trois à quatre millimètres d'épaisseur, qui enveloppe la substance blanche des hémisphères cérébraux (on dit aussi Cortex cérébral ou Cortex). |