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PUDEUR n. f.
XVIe siècle. Emprunté du latin pudor, « sentiment de pudeur, de honte ; réserve, retenue », lui-même dérivé de pudere, « avoir honte ». Sentiment qui fait appréhender ce qui blesse ou peut blesser la décence ; retenue, réserve, gêne montrée pour ce qui touche au corps, plus particulièrement à la sexualité. Pudeur effarouchée. Pudeur virginale. Fausse pudeur. Elle a couvert sa gorge par pudeur. Il s'est dénudé sans aucune pudeur. Des propos qui offensent la pudeur. Par méton. Caractère de ce qui est décent, de ce qui respecte la bienséance des mœurs. La pudeur d'un geste, d'une attitude. • Loc. fam. et péj. Un père la pudeur, un homme pudibond et moralisateur (on dit aussi un père la vertu). • DROIT. Attentat à la pudeur (vieilli), acte physique constituant une atteinte d'ordre sexuel, exercé volontairement sur le corps d'une personne avec violence, contrainte, menace ou surprise, et parfois sans violence lorsque la victime est mineure, par opposition à Outrage public à la pudeur, où il n'y a pas de contact physique avec la victime. Dans le Code pénal, la qualification d'« attentat à la pudeur » a été remplacée par celle d'« agression sexuelle ». • Par ext. Délicatesse, discrétion qui empêche de dire, d'entendre ou de faire certaines choses sans en être gêné, d'exprimer ou de dévoiler certains sentiments. Il a tu son succès par pudeur. Cacher ses tourments, sa souffrance par pudeur. Ne lui prodiguez pas tant de louanges : épargnez, ménagez sa pudeur. Être sans pudeur dans l'exposé de sa vie privée. Elle a eu la pudeur de ne point me parler de l'affaire. • Souvent au pluriel. Marques, manifestations d'un tel sentiment. Il a des pudeurs d'enfant, d'adolescent.