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PRÉTORIEN , -IENNE adj.
XIIIe siècle. Emprunté du latin praetorianus, « prétorien, de la garde prétorienne », puis, substantivement au pluriel, « les prétoriens, la garde prétorienne ». ANTIQ. ROM.
1. Relatif à un préteur. La dignité prétorienne. Une famille prétorienne, dont un ou plusieurs ancêtres avaient été préteurs. Un édit prétorien. Droit prétorien, partie du droit romain issue des édits des préteurs ; désigne aujourd'hui, par analogie, l'ensemble des règles juridiques qui se dégagent de la jurisprudence. • Spécialt. Qui est propre à un gouverneur de province. Palais prétorien. Province prétorienne, dont l'administration était confiée à un propréteur, qui portait le plus souvent le titre de préteur.
2. Relatif au général en chef. Porte prétorienne, dans un camp romain, porte située du côté de l'ennemi et à laquelle faisait face le prétoire. • Spécialt. Se dit des soldats et des troupes d'élite qui formaient la garde personnelle des empereurs. La garde prétorienne. Auguste constitua un corps de neuf cohortes prétoriennes. Le chef des gardes prétoriens avait le titre de préfet du prétoire. Subst. Les prétoriens, dont la durée de service n'était que de seize ans, recevaient le triple de la solde ordinaire. Les prétoriens jouèrent un rôle déterminant dans la proclamation des empereurs. • Par anal. Se dit encore aujourd'hui de troupes militaires ou paramilitaires sur lesquelles s'appuie un chef d'État ayant tout pouvoir. Une milice prétorienne.