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PRÉTENDRE v. tr. et intr.
(se conjugue comme Attendre). XIVe siècle. Emprunté du latin praetendere, « tendre en avant, mettre en avant ; réclamer », lui-même composé de prae, « devant, avant », et tendere, « tendre, étendre, déployer ».

I. V. tr.
1. Soutenir, affirmer avec force. Prétendez-vous cela ? Je prétends que cette allégation n'est pas fondée. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais… • Spécialt. Donner pour certaine une chose que d'autres contestent, jugent fausse, infondée. Comment peut-on prétendre pareille faribole ? Il prétendit qu'il ignorait tout de cette affaire. Vous n'oseriez tout de même pas prétendre que… Ils prétendent bénéficier de hautes protections. Elle est, ou prétend être, bilingue. Ce charlatan prétend guérir toutes sortes d'affections. À ce qu'on prétend, il est sur le point d'être limogé. Pron. Ils se sont prétendus lésés dans ce partage. La tâche est difficile mais il s'en prétend capable.
2. Demander, réclamer comme un droit, un dû (vieilli). Il prétend une part à l'héritage. Que prétend-on de moi ? • S'emploie surtout aujourd'hui avec une proposition complétive au subjonctif ou un verbe à l'infinitif. Vouloir, exiger. Je prétends qu'il me cède le pas. Il prétend qu'on lui obéisse. Il prétend tout régenter.

II. V. intr. Aspirer à, briguer ce qu'on pense pouvoir obtenir. Dans sa situation, il peut prétendre à une indemnité. Prétendre à une charge, à un emploi, à un honneur. Il n'y a rien de si élevé à quoi il ne puisse prétendre. Prétendre à la couronne, à l'empire. Suivi d'un verbe à l'infinitif. Litt. Il prétend à lui succéder ou, vieilli, de lui succéder. • Par ext. Se piquer, se glorifier d'une aptitude réelle ou, plus souvent, supposée. Il prétend à l'esprit, à l'élégance. C'est un homme modeste qui ne prétend à rien. Par anal. Cette bibliographie ne prétend pas à l'exhaustivité.