| PRÉAMBULE n. m. XIVe siècle. Emprunté du latin médiéval praeambulum, de même sens, forme neutre substantivée de l'adjectif praeambulus, « qui marche devant, qui précède », lui-même composé à partir de prae, « devant, en avant », et ambulare, « aller et venir ». Avant-propos, entrée en matière par laquelle l'auteur d'un discours expose ses intentions, ses motifs. Il n'est entré dans son sujet qu'après un long préambule. En préambule à mon récit… Les « Confessions » commencent par un préambule où Rousseau présente son projet autobiographique. DROIT. Le préambule d'un édit, d'une ordonnance, d'une loi, sa partie préliminaire, dans laquelle le législateur expose son intention, ses vues, la nécessité ou l'utilité du nouveau règlement. Dans l'énoncé d'un texte législatif ou administratif, le dispositif suit le préambule et l'exposé des motifs. Le préambule d'une constitution, la déclaration de principe placée en tête de celle-ci. – RELIG. CATHOL. Les préambules de la foi, les vérités auxquelles la raison naturelle peut parvenir par ses seules forces et qui fondent la crédibilité des vérités révélées. L'immortalité de l'âme, la liberté de l'homme et la possibilité de la connaissance naturelle de Dieu font partie des préambules de la foi. • Par ext. Le plus souvent au pluriel. Fam. Propos vagues, qui ne vont pas au fait. Assez de préambules, venons-en au sujet. • Fig. Acte, évènement qui en précède un autre et l'annonce. En guise de préambule, le clown fit une pirouette. Cela pourrait être le préambule de faits, à des faits beaucoup plus graves. • Loc. fig. Sans préambule, sans préparation, de but en blanc. Il est passé sans préambule du rire aux larmes. |