| ![]() ![]() ![]() ![]() POTENCE n. f. XIIe siècle, au sens de « béquille » ; XIVe siècle, au sens d'« assemblage » ; XVe siècle, au sens de « gibet ». Issu du latin potentia, « puissance, pouvoir, force », puis « appui, soutien ». ☆1. Assemblage composé d'une pièce verticale sur laquelle repose en équerre une traverse que viennent soutenir une ou deux pièces obliques. Une potence en bois. Potence métallique. Une double potence, à deux pièces obliques. Une lanterne, une enseigne suspendue à une potence. • Spécialt. Gibet, instrument de supplice composé d'un tel assemblage auquel on accroche une corde pour y pendre les condamnés. Dresser une potence. Mener à la potence. Par méton. Le supplice de la pendaison. Sous l'Ancien Régime, les voleurs étaient condamnés à la potence. Expr. fig. et fam. Gibier de potence, malfaiteur qui ne saurait échapper à la justice ou, par ext., mauvais sujet. Ces gens-là sont du gibier de potence. ☆2. Par anal. Dans certains domaines techniques ou spécialisés, désigne divers objets ou dispositifs de forme similaire. MÉD. Assemblage mobile auquel on suspend la perfusion d'un malade. – TECHN. Support constitué d'une barre horizontale fixée à l'une de ses extrémités à un mur, à un pilier, et à laquelle est suspendu un appareil de levage. – MARINE. Potence de chalut, chacun des montants, en forme de fer à cheval, placé sur le côté du pont d'un chalutier et qui soutient une poulie. – CH. DE FER. Potence de signalisation, support triangulaire placé le long d'une voie ferrée et sur lequel sont fixés des panneaux de signalisation. – CYCLES. Pièce qui relie le guidon à la fourche. – HÉRALD. Croix en forme de T. |