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POTENCE n. f.
XIIe siècle, au sens de « béquille » ; XIVe siècle, au sens d'« assemblage » ; XVe siècle, au sens de « gibet ». Issu du latin potentia, « puissance, pouvoir, force », puis « appui, soutien ».
1. Assemblage composé d'une pièce verticale sur laquelle repose en équerre une traverse que viennent soutenir une ou deux pièces obliques. Une potence en bois. Potence métallique. Une double potence, à deux pièces obliques. Une lanterne, une enseigne suspendue à une potence. • Spécialt. Gibet, instrument de supplice composé d'un tel assemblage auquel on accroche une corde pour y pendre les condamnés. Dresser une potence. Mener à la potence. Par méton. Le supplice de la pendaison. Sous l'Ancien Régime, les voleurs étaient condamnés à la potence. Expr. fig. et fam. Gibier de potence, malfaiteur qui ne saurait échapper à la justice ou, par ext., mauvais sujet. Ces gens-là sont du gibier de potence.
2. Par anal. Dans certains domaines techniques ou spécialisés, désigne divers objets ou dispositifs de forme similaire. MÉD. Assemblage mobile auquel on suspend la perfusion d'un malade. – TECHN. Support constitué d'une barre horizontale fixée à l'une de ses extrémités à un mur, à un pilier, et à laquelle est suspendu un appareil de levage. – MARINE. Potence de chalut, chacun des montants, en forme de fer à cheval, placé sur le côté du pont d'un chalutier et qui soutient une poulie. – CH. DE FER. Potence de signalisation, support triangulaire placé le long d'une voie ferrée et sur lequel sont fixés des panneaux de signalisation. – CYCLES. Pièce qui relie le guidon à la fourche. – HÉRALD. Croix en forme de T.