| ![]() ![]() ![]() ![]() I. POMPE n. f. XIIe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin pompa, « procession, cortège, apparat », du grec pompê, « escorte, procession », lui-même dérivé de pempein, « envoyer, conduire, accompagner », pour le sens 1. XIXe siècle, par analogie, pour le sens 2, parce que les retoucheurs formaient un groupe nombreux dans les ateliers. ☆1. Faste, caractère de magnificence et de somptuosité que l'on donne à un évènement ou à une manifestation. La pompe d'un triomphe, d'un tournoi. Pompe royale. Recevoir en grande pompe. RELIG. CATHOL. « Je renonce à Satan, à ses pompes et à ses œuvres » , promesse faite au début de la cérémonie du baptême par le futur baptisé ou par ses parrain et marraine. Par référence à cette formule. Renoncer au monde et à ses pompes, renoncer aux vanités, aux plaisirs de l'existence qui distraient le chrétien de ses devoirs. • Spécialt. Pompe funèbre, cérémonial qui accompagne les funérailles. Surtout au pluriel. Entrepreneur de pompes funèbres. Par méton. Service, entreprise chargés d'organiser des obsèques. Les pompes funèbres communales. • Fig. et litt. En parlant du style d'un écrit, d'un discours. Noblesse et solennité. La pompe d'un éloge. Surtout péj. Emphase, grandiloquence. ☆2. COUT. Travail de retouche chez un tailleur. |