| ![]() ![]() ![]() ![]() PIQÛRE ♢ n. f. XIe siècle. Dérivé de piquer. ☆1. Petite blessure ou légère irritation causée par un objet pointu, un animal ou un végétal qui pique. Une piqûre d'épine, d'aiguille. La piqûre d'une abeille, d'un scorpion, d'une vive. Des piqûres d'ortie. MÉD. Piqûre anatomique, infection grave qui peut survenir chez une personne qui s'est légèrement blessée en pratiquant une autopsie. • Fig. Offense légère, parole ou action qui froisse la susceptibilité. Piqûre d'amour-propre. Des piqûres d'épingle, voir Épingle. ☆2. Surtout au pluriel. Petit trou que font les insectes, les vers. Les piqûres d'un parquet. Cette étoffe est pleine de piqûres. • Par anal. Petite tache d'humidité ou de corrosion. Les piqûres d'une gravure, d'un miroir. TECHN. Minuscule cavité qui apparaît à la surface du métal fondu, de l'émail, du verre, d'une peinture, etc., et qui constitue un défaut. ☆3. Introduction d'une aiguille dans l'organisme, le plus souvent pour faire une injection ou une ponction. Piqûre hypodermique, intramusculaire, intraveineuse. Une piqûre de morphine. Piqûre antitétanique. ☆4. COUT. CORDONNERIE. Suite de points, couture que l'on fait, généralement à la machine, pour assembler plusieurs épaisseurs d'étoffe, de cuir, ou pour réaliser un ornement. La piqûre d'une jupe, d'une courtepointe, d'un sac à main. Des points de piqûre. – RELIURE. Assemblage des feuillets d'une brochure au moyen d'agrafes. Piqûre à cheval, réalisée sur le pli des feuillets. |