| ![]() ![]() ![]() ![]() PERVERTIR v. tr. XIIe siècle. Emprunté du latin pervertere, « renverser entièrement, bouleverser de fond en comble », lui-même composé du préfixe intensif per- et de vertere, « tourner ». Détourner du bien par volonté de corrompre. Pervertir la jeunesse. Ses mauvaises fréquentations l'auront bientôt perverti. Au participe passé, adjt. Une société pervertie. Pron. Ce jeune homme s'est promptement perverti. • Par ext. Altérer, dénaturer quelque chose. Pervertir l'ordre des choses, l'ordre de la nature. Pervertir un système politique. Les mets épicés peuvent pervertir le goût. Pervertir le sens d'un texte, d'un passage, lui donner une signification qui n'est pas la sienne. Au participe passé, adjt. Selon Aristote, la tyrannie est la forme pervertie de la monarchie. • Titre célèbre : Le Paysan perverti, de Restif de La Bretonne (1775). |