II. PAUME n. f.
XIV^e siècle. Emploi spécialisé de paume I. Jeu qui fut très en vogue en France au XVI^e et au XVII^e siècle, où les joueurs, placés de chaque côté d'une corde ou d'un filet, se renvoyaient une balle, à l'origine avec la paume de la main, plus tard avec une raquette ou un battoir, selon des règles bien précises. Joueur de paume. Jouer à la paume. Une partie de paume. Longue paume, jouée entre deux équipes sur un long espace de terrain ouvert de tous côtés et aménagé à cet effet. Courte paume, jouée dans un terrain clos de murs et souvent couvert. • Par méton. Jeu de longue paume, jeu de courte paume ou, simplement, jeu de paume, terrain où l'on s'adonnait à ce jeu. Salle du jeu de paume ou, ellipt., jeu de paume, bâtiment disposé en longueur où l'on pratiquait ce jeu. La galerie du Jeu de paume, dans le jardin des Tuileries, à Paris. Le serment du Jeu de paume, prêté le 20 juin 1789 dans la salle du Jeu de paume de Versailles par les députés du Tiers État, qui s'engagèrent à ne pas se séparer sans avoir donné une constitution à la France.