| PASSEPORT n. m. XVe siècle. Composé de passe, forme conjuguée de passer, et de port, au sens de « passage, chemin ». Document délivré par l'État qui, certifiant l'identité, la nationalité et le domicile de son titulaire, permet à celui-ci de pénétrer dans un pays étranger. Délivrer un passeport, des passeports. Faire viser un passeport. Le passeport demeure propriété de l'État. Passeport avec visa. Faux passeport. Passeport diplomatique, délivré aux agents des missions diplomatiques, à certains fonctionnaires internationaux et à de hautes personnalités, et qui permet à son titulaire de franchir les frontières sans être astreint à toutes les formalités de douane. Passeport de service, délivré par un État aux personnes envoyées en mission à l'étranger sans qu'elles bénéficient du statut de diplomate. • Expr. Demander ses passeports, se dit d'un ambassadeur qui, pour signifier le désaccord de son gouvernement avec celui auprès duquel il est accrédité, fait connaître son intention de quitter le pays. Recevoir ses passeports, se dit lorsqu'un ambassadeur se voit signifier son congé par le gouvernement du pays où il exerce ses fonctions. • Désigne aussi un document similaire nécessaire pour voyager à l'intérieur d'un pays. Au XIXesiècle, en France, les passeports étaient délivrés par les maires des communes. En Union soviétique, le passeport était un document d'identité indispensable à tout individu pour voyager à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières. • Fig. et fam. Ce qui donne la possibilité d'accéder à certains lieux, avantages, fonctions. |