PARVIS n. m.
XII^e siècle, pareïs, parevis. Emprunté, par l'intermédiaire du latin chrétien paradisus, du grec paradeisos, « parc, jardin, enclos ».
☆1. Espace ménagé devant le grand portail d'une église, d'une cathédrale, et délimité à l'origine par un muret ou une grille ; place située devant la façade d'une église, d'une cathédrale. Dans l'Église primitive, les catéchumènes se tenaient, durant les offices, sur les parvis des basiliques. Au Moyen Âge, les mystères étaient représentés sur les parvis des cathédrales. Le parvis de Notre-Dame ou le parvis Notre-Dame. Un parvis dallé, un parvis de marbre. • Par ext. Espace ouvert, aménagé devant un bâtiment public et généralement réservé aux piétons. Le parvis d'un hôtel de ville, d'une gare. Le parvis du palais de l'Institut.
☆2. ANTIQ. HÉBRAÏQUE. Nom donné à chacune des trois enceintes concentriques qui précédaient le sanctuaire de l'ancien Temple de Jérusalem. Le parvis des gentils, réservé à ceux qui n'étaient pas juifs. Le parvis d'Israël, réservé au peuple juif. Le parvis des prêtres.