| PARTITION n. f. XIIe siècle, particion, au sens de « participation » ; XIVe siècle, au sens de « partage » ; XVIIe siècle, comme terme de musique (avec influence de l'italien partizione). Emprunté du latin partitio, « partage, division », lui-même dérivé de partire, « partager ». ★I. Partage, division. ☆1. POLIT. Fractionnement d'un territoire et, notamment, division d'un pays en plusieurs États ou en plusieurs entités indépendantes l'une de l'autre. La partition de l'Empire des Indes. La partition de l'Irlande. La partition du canton de Berne donna naissance, en 1978, au canton suisse du Jura. ☆2. HÉRALD. Figure géométrique qui résulte de la division de l'écu par diverses lignes horizontales, verticales ou diagonales. L'écu coupé, l'écu parti, l'écu taillé et l'écu tranché sont les quatre partitions de l'écu. ★II. MUS. Réunion, en un cahier ou un recueil, des différentes parties vocales ou instrumentales d'une composition musicale, notées sur des portées séparées et placées les unes au-dessus des autres de manière à se correspondre exactement. Grande partition ou partition d'orchestre, regroupant toutes les parties d'une œuvre. Dans une grande partition, les portées sont regroupées par famille d'instruments. Réduire une partition, voir Réduire. Une partition d'opéra. La partition de « Don Juan ». Par ext. Notation de la partie qu'un instrument doit tenir, du morceau qu'il doit exécuter. Une partition pour piano, pour violon. Déchiffrer, lire une partition. • Par méton. Le cahier, le recueil sur lequel figurent les différentes parties de la composition musicale. Tourner les pages d'une partition. Jouer sans partition. Désigne aussi la composition elle-même. Exécuter brillamment une partition. |