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PARTERRE n. m.
XVIe siècle, au sens de « sol, plancher ». Composé de par II et de terre.
1. Partie dégagée d'un jardin, d'un parc, régulièrement divisée par des allées en compartiments et en plates-bandes formant un ensemble décoratif. Tracer un parterre. Parterre de buis, de gazon, de fleurs. Parterre orné de vases, de statues et de bassins. Parterre de broderie, composé de buis taillés pour former des motifs, rinceaux, fleurons, etc. Parterre à la française, formé de compartiments aux formes géométriques et symétriques. Parterre à l'anglaise, grande pièce de gazon bordée de massifs de fleurs. • Par anal. Parterre d'eau, bassin ou ensemble de bassins de forme régulière, qui se rattache à l'ordonnance d'un jardin.
2. Désignait autrefois la partie d'une salle de spectacle située entre les fauteuils d'orchestre et le fond du théâtre, sous le premier balcon, et dans laquelle les spectateurs se tenaient debout (le terme s'emploie encore pour désigner les fauteuils installés à cet emplacement). Aller au parterre. Une place, un billet de parterre. Le parterre subsiste en particulier dans certains music-halls et théâtres de variétés. • Par méton. L'ensemble des spectateurs prenant place dans cette partie de la salle. Les applaudissements, les sifflets du parterre.