| PARIER v. tr. (se conjugue comme Crier). XIIIe siècle, se perier à, au sens de « se comparer à ». Issu du latin pariare, « rendre égal ; aller de pair ». ☆1. Mettre une somme dans un pari ; convenir d'un enjeu pour soutenir, contre une ou plusieurs personnes, ce que l'on croit vrai ou probable. Chacun a parié cent euros. Ils ont parié un bon dîner sur le résultat de l'élection. Parier à coup sûr, dans des conditions telles qu'on est assuré de gagner. • Spécialt. Engager une somme d'argent au jeu, aux courses, dans l'espérance de remporter les mises, en gageant que le joueur ou le concurrent qu'on désigne sera gagnant ou placé. Pour qui pariez-vous ? Parier pour un cheval, sur un cheval. Parier à dix contre un. Absolt. Parier aux courses. • Expr. fig. et fam. Il y a beaucoup à parier, fort à parier, gros à parier, tout à parier que…, il est presque certain que…, il y a toutes les raisons de croire que… ☆2. Par ext. Soutenir contre d'autres un avis, une opinion, sans qu'il y ait de gage, sans mettre d'argent en jeu. Voulez-vous parier que j'ai raison ? Je parie qu'il n'osera pas, je parie cent contre un qu'il se trompe. Fam. Je te parie qu'il a menti. Je l'aurais parié, se dit lorsque les évènements viennent confirmer ce qu'on supposait, ce qu'on pressentait. |