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PARI n. m.
XVIIe siècle. Déverbal de parier.
1. Promesse réciproque par laquelle deux ou plusieurs personnes qui soutiennent des avis contraires sur un point précis s'engagent à payer une certaine somme à celle qui se trouvera avoir raison, ou à s'acquitter d'un enjeu dont elles étaient préalablement convenues. Pari hasardeux. Proposer, accepter un pari. J'en fais, j'en prends, j'en tiens le pari. Gagner, perdre un pari. • Expr. Les paris sont ouverts, le moment est venu de parier ; fig., se dit lorsqu'une affaire est incertaine et suscite des opinions contraires. • Spécialt. Jeu d'argent où l'on mise sur un des concurrents d'une compétition. Les paris des combats de coqs, des courses de lévriers, de chevaux. Pari couplé, jumelé, où l'on doit désigner deux chevaux, gagnant ou placé. Pari mutuel urbain (par abréviation P.M.U.), pari autorisé par la loi, où les gagnants partagent les enjeux. Pari à deux, à trois contre un, qui permet de toucher deux, trois fois sa mise si le concurrent choisi gagne. Pari à la cote, effectué entre les joueurs et les bookmakers, et qui est interdit par la loi française. • Par méton. Somme mise en jeu. Recueillir les paris.
2. Par ext. Affirmation soutenue avec force concernant la probabilité d'un évènement. Je fais le pari qu'il sera élu. Cette réforme est un pari sur l'avenir. • Spécialt. Le pari de Pascal, argument logique de Pascal engageant les incroyants ou les indécis à dépasser la raison, qui ne fournit pas de preuve décisive de l'existence de Dieu, et à fonder leur croyance sur un élément aléatoire, un pari où ils n'auraient rien à perdre et tout à gagner.