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I. PARADE n. f.
XVe siècle. Dérivé de parer I.
1. Action de montrer avec ostentation et sans retenue les qualités que l'on possède, les avantages dont on jouit, d'en faire étalage. Faire parade de son esprit, de son savoir. Une chambre de parade, un lit de parade, d'apparat, destinés à l'ornement plus qu'à l'usage ordinaire. Fig. Vertu, amabilité de parade, affectée, de façade.
2. MILIT. Anciennt. Revue des troupes formant la garde montante. • Auj. Cérémonie au cours de laquelle des troupes défilent en grande tenue après avoir été passées en revue. Défiler comme à la parade. Cheval de parade. Pas de parade, pas cadencé qu'adoptent certains corps de troupe pour défiler devant un chef militaire. Le pas de l'oie constituait le pas de parade caractéristique de l'armée allemande. • Par anal. Parade sportive.
3. Exhibition, scène burlesque donnée à l'entrée d'une baraque foraine ou d'un cirque, pour inciter le public à assister au spectacle. « Parade de cirque » , célèbre tableau de Seurat. Au cirque, on appelle Grande parade le défilé réunissant tous les artistes de la troupe, qui clôt la représentation. • Titre célèbre : Parade, ballet de Jean Cocteau et d'Erik Satie, créé en 1917. • Par ext. (parfois péj.). Toute manifestation destinée à frapper l'esprit du public, à retenir son attention. Une parade publicitaire.
4. ZOOL. Parade nuptiale, comportement rituel qu'adoptent, avant l'accouplement, les mâles de certaines espèces animales et, plus rarement, les mâles et les femelles. La parade nuptiale du paon, de l'albatros, de la grue.