| PANACHE n. m. XVe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire de l'italien pennacchio, de même sens, du latin tardif pinnaculum, « petite aile ; faîte », lui-même dérivé de pinna, « aile ». ☆1. Grande plume ou faisceau de plumes flottantes servant d'ornement. Un dais surmonté d'un panache. Un panache de plumes d'autruche. Le panache blanc d'Henri IV. • Par anal. Les cavaliers de la Garde républicaine portent à leur casque un panache de crins. L'écureuil a une queue en panache. Un panache de fumée sort de la cheminée. ☆2. Fig. Ardeur, bravoure, allure brillante qu'un chef montre dans le combat, l'action et qui se communiquent à ceux qui le suivent. Il a conduit l'assaut avec panache. • Par ext. Attitude qui allie la noblesse et l'élégance, la grandeur et le brio. Se conduire avec panache face à l'adversité. Par méton. Son discours ne manque pas de panache. ☆3. Vieilli. ÉQUIT. Faire panache, en parlant d'un cheval, tomber la tête en avant et faire un tour complet sur lui-même. Se dit aussi en parlant du cavalier. Se mettre en panache. |