| ![]() ![]() ![]() ![]() ORNEMENT n. m. XIe siècle. Issu du latin ornamentum, « ornement, parure ». ☆1. Le fait d'orner, d'embellir. Ces tentures servaient à l'ornement de la salle. Cette fausse porte n'est là que pour l'ornement. Loc. adj. D'ornement, qui est destiné à orner, à décorer. Des plantes d'ornement. ☆2. Ce qui sert à orner, à embellir. Des statues disposées pour servir d'ornements. Les ornements du style, procédés, figures dont on se sert pour embellir le discours. • Fig. Ce qui fait honneur, donne du lustre à un pays, à une famille, etc. Il est l'ornement de la nation, de sa famille. La modestie est le plus bel ornement du mérite. • Spécialt. BX-ARTS. ARTS DÉCORATIFS. Figure, motif décoratif, élément accessoire qu'on ajoute pour embellir une composition. Les fleurons, les rosaces, les festons sont des ornements. Les modillons, les denticules sont des ornements d'architecture. Ornement courant, qui se répète dans une frise ou une moulure. Les entrelacs, les rinceaux, les oves sont des ornements courants. – MUS. Note ou trait ajouté à la mélodie, et souvent laissé à l'improvisation des musiciens ou des chanteurs. ☆3. LITURG. CHRÉTIENNE. Chacune des pièces que revêtent le prêtre et les autres ministres pour la célébration des offices. Ornements sacerdotaux, pontificaux. La chasuble, l'étole, le manipule sont des ornements. Ornements d'or. On revêt les ornements rouges pour la fête de la Pentecôte. Se disait aussi au singulier d'un ensemble de pièces d'une même couleur, comprenant les habits sacerdotaux et les devants d'autel. Un ornement blanc. |