| OFFICIEL , -ELLE adj. XVIIIe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire de l'anglais official, de même sens, du latin chrétien officialis, « relatif au devoir ». ☆1. Qui procède d'une autorité constituée reconnue et, en particulier, qui émane du gouvernement, de ses représentants. Document officiel. « Journal officiel », voir Journal. Consulter les textes officiels. Mission officielle, par opposition à Mission officieuse. Les chiffres officiels du chômage, rendus publics par le gouvernement ou par l'autorité compétente, et auxquels on oppose parfois les chiffres réels. Péj. Pour désigner ce qui est avancé par une autorité, mais ne paraît pas conforme à la réalité. La version officielle de ces incidents. L'explication officielle de sa disparition. • Spécialt. Langue officielle, voir Langue. Par ext. Qui est admis, reconnu, soutenu par les représentants de l'autorité. Le goût officiel, l'esthétique officielle. La pensée officielle. Péj. Pour désigner ce qui est inauthentique, appauvri par les conventions. Le réalisme socialiste était l'art officiel des régimes communistes. ☆2. Se dit d'une personne qui appartient au gouvernement, à l'administration. Personnalité officielle. Par méton. Visite officielle, accomplie en tant que représentant d'un État, d'un gouvernement, mais sans le caractère de solennité d'une visite d'État, et par opposition à visite privée. • Par ext. Qui exerce une fonction reconnue dans un organisme, une association, etc. le candidat officiel d'un parti. Arbitre officiel d'une fédération sportive. Subst. La tribune des officiels. ☆3. Subst., au masculin. Nom pris par diverses publications offrant dans un domaine déterminé des informations présentées comme exhaustives et spécialisées. « L'Officiel des spectacles », « l'officiel de la mode » . |