| ODEUR n. f. XIIe siècle, udur. Emprunté du latin odor, de même sens. Sensation que produisent sur l'odorat de nombreuses substances d'origine animale, végétale, minérale, ou des parfums synthétiques. L'odeur des fleurs, du musc, de l'ambre. Une odeur entêtante. Une odeur suave, pestilentielle. Odeur sui generis, odeur spécifique d'un être vivant sain ou malade. Dégager, exhaler, répandre une odeur. Flairer une odeur. • Loc. L'odeur de la poudre, le combat, la guerre. Aimer l'odeur de la poudre. • Au pluriel. Vieilli. Les odeurs, les parfums, les substances aromatiques. Marchand d'odeurs. • RELIG. Odeur de sainteté, odeur suave que sont censés exhaler le cadavre ou la sépulture des saints. Expr. fig. Vivre, mourir en odeur de sainteté, dans un état de perfection spirituelle. Fam. Ne pas être en odeur de sainteté auprès de quelqu'un, être mal vu de lui, ne pas jouir de son estime. • Proverbe inspiré d'une phrase de l'empereur Vespasien, qui avait institué une taxe sur les urinoirs publics : L'argent n'a pas d'odeur, pour un homme peu scrupuleux, tout gain est bon à prendre, quelle qu'en soit l'origine. |