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OCTAVE n. f.
XIIIe siècle. Emprunté du latin médiéval octava, féminin substantivé de octavus, « huitième ».
1. LITURG. CATHOL. Période de huit jours pendant laquelle l'Église célèbre l'office d'une grande fête. Dimanche dans l'octave de Noël. Se dit plus spécialement du dernier jour de cette huitaine. Le jour de l'octave de Pâques.
2. MUS. Intervalle de huit degrés de l'échelle diatonique ; ensemble des huit notes comprises dans cet intervalle. L'octave supérieure, inférieure. Parcourir toute l'octave. • Par ext. Huitième degré de l'échelle diatonique ; note située sur ce degré. À l'octave, indication qu'un passage musical doit être joué une octave plus haut ou plus bas que ce qui est noté sur la partition. Chanter à l'octave. Faire des octaves, jouer simultanément une note et son octave. Double octave, l'octave de l'octave. • Par méton. Consonance que font deux notes éloignées l'une de l'autre de huit degrés. L'octave est une consonance parfaite.
3. VERSIFICATION. Dans la poésie italienne, espagnole ou portugaise, stance de huit vers. Les poèmes de l'Arioste, du Tasse, de Camoens sont écrits en octaves.
4. ESCR. Huitième position de l'épée, tenue pointe basse, la paume tournée vers le haut.