| OBÉISSANCE n. f. XIIIe siècle. Dérivé d'obéir. ☆1. Action d'une personne qui obéit. L'obéissance d'un enfant aux injonctions de sa mère. L'obéissance d'un soldat aux ordres de son chef. Après trois refus d'obéissance, ce cheval a été éliminé du concours. Prêter, jurer obéissance à un prince. L'obéissance aux lois. • Titre célèbre : Refus d'obéissance, de Jean Giono (1937). ☆2. Disposition à obéir, habitude d'obéir. Parfaite obéissance. Exiger une obéissance totale, absolue. Obéissance aveugle. Faire vœu de pauvreté, de chasteté, d'obéissance pour entrer dans un ordre religieux. • Prov. ancien. Obéissance vaut mieux que sacrifice, rien ne plaît à Dieu autant qu'une entière soumission à ses volontés. ☆3. Vieilli. Autorité, domination. Réduire, ranger une province sous son obéissance, dans son obéissance. • Au pluriel. Marques de respect ; civilités. Prodiguer des obéissances à quelqu'un. Dans une formule de politesse. Assurer quelqu'un de ses obéissances. |