| OÏL (l se fait entendre) adv. XIe siècle. Composé de l'ancien français o, « cela », lui-même emprunté du latin hoc, de même sens, et du pronom personnel sujet il. Forme ancienne de Oui, en usage dans les parlers romans qui se développèrent au nord d'une ligne allant approximativement de La Rochelle à Grenoble. La langue d'oïl, l'ensemble de ces parlers, par opposition à la langue d'oc, où oui se disait oc. Le normand, le picard, le champenois, le franc-comtois, le saintongeais appartiennent à la langue d'oïl. Le francien, parlé en Île-de-France et dans l'Orléanais, prit peu à peu le pas sur les autres parlers d'oïl et fut ainsi à l'origine du français. |